La forêt de jadis et d’aujourd’hui

Évolution de la surface forestière sur Vauxrenard

La surface occupée par la forêt ne cesse de croître

Restée stable durant tout le 18ème siècle, avec en moyenne 250 ha de bois situés sur les emplacements les plus pentus ou bien rocheux, trop difficiles à cultiver, elle n’a cessé de croître depuis cette époque. En effet, à partir de la deuxième moitié du 19ème siècle (1860) la population s’est mise à décroître et la surface consacrée à l’agriculture s’est progressivement réduite.

Population de Vauxrenard de 1800 à nos jours

Les terres abandonnées se sont boisées au détriment des terres labourables (céréales, pommes de terre, chanvre…), comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous.

Évolution comparée de l’occupation des sols sur la commune de Vauxrenard.
Le complément est constitué par les prés, les landes et le bâti.

L’accroissement de la surface forestière a véritablement décollé à la fin du 19ème siècle, soutenu par la politique de boisement mise en place par le gouvernement avec la loi du 28 juillet 1860 ayant pour objectif «le reboisement de la plus grande surface possible de montagne» (voir notre article sur la forêt communale de Vauxrenard). En 150 ans, elle est ainsi passée de 250 ha à plus de 1000 ha aujourd’hui, avec la quasi disparition des terres labourées et le recul de la vigne. Seuls les prés de fauche et les pâtures pour l’élevage bovin résistent encore au boisement.

La taille des parcelles cadastrales

La commune de Vauxrenard comptait en 1988, 3.415 parcelles cadastrales appartenant à 528 propriétaires différents pour une superficie recensée de 1865 ha. Soit une moyenne de 54 ares par parcelle et 3,5 ha par propriétaire.

La forêt occupant environ la moitié de la surface communale on peut donc estimer entre 250 et 300 le nombre des propriétaires forestiers privés se répartissant 1.700 parcelles d’une surface moyenne de ½ ha.

Découpage cadastral d’une portion de forêt sur la commune de Vauxrenard. Les petites parcelles ne dépassent pas plus de quelques ares seulement !

Nombre de ces parcelles proviennent des terres et des prés abandonnés par les agriculteurs de la commune et qui se sont progressivement transformés en landes puis en bois de taillis et taillis sous futaie ; parcelles souvent ensuite divisées lors des héritages successoraux. Ceci explique l’origine du morcellement très important des parcelles forestières privées sur la commune et qui rend difficile leur exploitation.

Exploitation traditionnelle de la forêt

La forêt était traditionnellement exploitée par les agriculteurs pour s’approvisionner en bois de chauffage, en piquets de clôture (châtaignier) pour clore les prés et en échalas pour la vigne. Les frênes taillés en “arbres têtards” fournissaient des fagots de feuilles pour les chèvres et le petit bois était utilisé pour chauffer le four à pain. Un arbre de belle venue était parfois abattu pour faire des planches ou des poutres utilisées en construction (chêne, frêne, châtaignier, peuplier).

Le mode d’exploitation était principalement le taillis (coupes tous les 20 à 30 ans) et le taillis sous futaie lorsque de beaux fûts étaient maintenus pour du bois d’œuvre. La polyculture domine avec une grande autonomie des agriculteurs pour leur approvisionnement en bois, pour ces différents usages.

Ce mode d’exploitation de la forêt conduit à deux types principaux de boisement :

  • d’une part les parcelles qui ont été exploitées en taillis pur (bois de chauffe, piquets), composées de tiges issues des rejets de souche qui ne peuvent être exploitées que pour faire du bois énergie, les tiges étant souvent trop serrées et mal venues (tordues ou inclinée à leur base) pour d’autres usages. Leur valeur est faible.
  • d’autre part les boisements issus de la colonisation d’anciens champs ou pâtures ensemencés par des graines provenant des arbres alentour. Ces boisements dit de “franc pied” comportent des arbres de belle venue qui peuvent être sélectionnés pour produire des arbres d’avenir ayant de la valeur (chênes, hêtres, frênes, châtaigniers, érables, acacias…).

Ainsi, la valeur d’une parcelle forestière dépend-elle aujourd’hui de son passé…

Il ne faudrait pas non plus oublier les arbres têtards (les trognes) qui bordent les chemins et les prés, souvent laissés à l’abandon malgré leur grande valeur patrimoniale et biologique. La règle voulait que le propriétaire de la parcelle dispose des arbres à sa convenance, et que le locataire (fermier) des parcelles jouisse de l’usage des branches pour faire des fagots et du bois de brûlage.

Concernant les résineux, c’est à partir de 1860 que commence à se développer leur culture dans le cadre du reboisement incité par la loi du 28 juillet 1860 et la création de la pépinière départementale de Vauxrenard sur le massif des Éguillettes en 1863. Voir l’histoire de la pépinière des Éguillettes.

Le département du Rhône et quelques propriétaires forestiers bien informés achètent alors ces parcelles de bois de feuillus de faible valeur pour les enrésiner avec des douglas. Ainsi, sur Vauxrenard, plus de 70 ha de douglas sont-ils gérés par l’ONF pour le compte du Service d’action sociale du Département du Rhône vers La Lienne, Vareille et Croix de porte.

La gestion de la forêt aujourd’hui

De part ses origines foncières, la forêt privée, nous l’avons vu, est très morcelée, ce qui ne présente pas d’inconvénient majeur dans le cadre d’un usage local et familial, chaque famille utilisant à sa convenance les ressources en bois de chauffe ou pour faire des piquets. Mais du fait de la disparition progressive des agriculteurs sur la commune, ce mode d’exploitation est devenu marginal. Aussi, la majorité des parcelles boisées en feuillus n’est plus exploitée. Leur devenir dépend d’interventions extérieures, principalement des coupes rases vendues pour faire du bois de brûlage ou un enrésinement avec des douglas.

Ainsi peut on résumer la gestion forestière des feuillus à ses quatre modes principaux :

  • récolte familiale (bûches, piquets) en forte régression,
  • non gestion et croissance libre, en progression
  • coupe rase pour faire du bois de brûlage,
  • coupe rase pour enrésiner en douglas.

Concernant les forêts de résineux, diversifiées au 19ème siècle (pins, sapins, épicéas, mélèzes, cèdres), ces plantations se sont orientées vers la production massive d’abord de sapins et d’épicéas et maintenant de douglas. Le douglas est privilégié en raison de sa bonne adaptation au sol et au climat du Haut-Beaujolais, doublée d’un marché très dynamique. Mais le réchauffement climatique et ses conséquences obligent à remettre aujourd’hui en cause cette monoculture industrielle du douglas en diversifiant les essences afin de réduire les risques sanitaires (sécheresses, tempêtes, dépérissements, parasites…)

Demain, la forêt

Depuis un an ou deux, profitant de l’abandon de l’intérêt porté à la forêt par des propriétaires vieillissants ou des héritiers éloignés géographiquement, des entreprises profitent de l’aubaine et réalisent des coupes rases de feuillus sur de grandes surfaces pour faire du “bois énergie” (plaquettes ou bûches). Cette pratique se multiplie de façon inquiétante dans le Haut Beaujolais.

A titre d’exemple sur Vauxrenard, une entreprise a acheté le bois de 13 propriétaires voisins, dont la surface totale de feuillus dépasse les 12 ha d’un seul tenant, pour en extraire 4 000 m3 de bois, dont 3.300 m3 de bois de brûlage et 700 m3 de bois d’oeuvre. La forêt rasée ne s’en remettra pas : sol tassé par des engins énormes, érosion du sol, perte de matière organique, relargage immédiat très important de CO2 (combustion du bois, oxydation du carbone contenu dans le sol), forts impacts climatiques, sur la biodiversité et les paysages… Voir cette courte vidéo filmée cette fin d’année sur la commune de Vauxrenard.

Ces coupes sont réalisées à l’initiative d’entreprises qui disposent de matériels très puissants uniquement adaptés pour faire des coupes rases. Elles contactent tous les propriétaires d’un flanc de colline ou de montagne pour y mettre à blanc la forêt. Les propriétaires peu informés des conséquences de cette pratique redoutable, acceptent le chèque au comptant qu’on leur propose.

Il faudra 50 ans à ces espaces qui ont perdu leur valeur écologique, patrimoniale et économique pour qu’ils ressemblent de nouveau à une forêt et re-stockent le carbone extrait ; délai dépassant largement les impératifs liés à la lutte contre le réchauffement climatique ! Ces forêts auront peu de valeur dans l’avenir car composées uniquement de rejets de souches inutilisables en bois d’œuvre.

Si les parcelles rasées sont enrésinées en pur douglas, le résultat pourrait être pire encore, car la probabilité pour que ces peuplements arrivent à maturité sans dépérir est de plus en plus faible en raison de l’accroissement des températures, de la sécheresse, des parasites et des tempêtes (voir la tempête de 1999 et la sécheresse dans l’est de la France avec les sapins et les épicéas en 2019).

La réglementation forestière française et les certifications “forêt durable” sont tellement laxistes en France, que ces pratiques n’ont pas d’autre limite que la conscience des propriétaires à ne pas céder aux sirènes de ces entreprises… ou bien de leur demander d’autres façons d’intervenir pour valoriser le milieu forestier en couvert continu. Or des solutions alternatives existent, comme l’explique le Centre National de la Propriété Forestière dans cette vidéo.

Peut on encore accepter que nos forêts n’aient d’autres issues à terme que de se voir rasées à blanc ou couvertes de douglas ?  Non bien sûr, car il existe d’autres façons d’envisager la sylviculture. C’est ce que nous voyons dans le chapitre ci-après.

Des modes de gestion alternatifs de la forêt

Une de ces alternatives est celle promue par l’organisation ProSilva : la sylviculture mélangée à couvert continu, souvent appelée Sylviculture Irrégulière Continue Proche de la Nature (SICPN). Elle vise à optimiser le traitement de la forêt afin qu’elle remplisse d’une manière durable et rentable ses multiples fonctions environnementales, sociales et économiques. Voir en fin d’article des précisons sur le mode de gestion SICPN.

Comment appliquer ces principes ?

S’il était jadis possible de gérer la forêt au niveau de la parcelle dans le cadre d’une gestion agricole et sylvicole familiale, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les pratiques brutales (coupe rase) ne peuvent s’envisager que sur des superficies suffisantes pour assurer la rentabilité des interventions : abattage, débardage, évacuation… réalisées par des engins de grosse, voire très grosse dimension (des dizaines de tonnes).

Pour les récoltes douces (type ProSilva), il n’est pas nécessaire d’avoir d’aussi grandes surfaces pour assurer raisonnablement la récolte du bois. Cependant, il est nécessaire de regrouper les parcelles de trop petite dimension pour rentabiliser les déplacements et faciliter le travail des forestiers.

Le regroupement des parcelles peut s’effectuer de plusieurs façons. Celle adoptée par les entreprises qui rasent la forêt, est de contacter tous les propriétaires d’un versant de colline et d’acheter en masse le bois pour l’abattre, laissant derrière elles un désert. Ce mode d’exploitation ultra mécanisé, casse les prix et détruit l’emploi forestier tout en reportant sur la société civile le soin de gérer les externalités :  destruction des sols, érosion, perte de valeur des parcelles, dégâts sur les voies d’accès, dégagement de CO2…

Les modes de gestion alternatifs abattent les arbres à la tronçonneuse où avec des machines de petite dimension. Il est de plus en plus fréquent de faire usage du cheval pour débarder le bois, limitant considérablement l’impact sur le sol et sur les arbres. C’est ce que propose par exemple la SCOP D’Arbrazed en Saône et Loire, près de Cluny.

De nombreuses vidéos nous présentent cette forme de travail très attractive…

Regrouper les parcelles

Afin de regrouper des parcelles de petites dimension ou trop dispersées, plusieurs solutions existent pour mettre en commun des moyens afin d’assurer une gestion douce et respectueuse de l’environnement.

Association Syndicale Libre de Gestion Forestière (ASLGF)

Une association regroupe les propriétaires qui souhaitent intégrer leurs parcelles forestières dans le contexte d’une gestion ProSilva. Ils adhèrent à l’association et acceptent de voir leurs parcelles gérées en commun selon les principes de “convert continu, sans coupe rase”, tout en restant propriétaires. La mutualisation permet de réduire les coûts d’exploitation et de bénéficier de l’accompagnement d’un gestionnaire forestier qui réalise le plan de gestion et le met en œuvre. Les propriétaires peuvent exploiter eux même leur parcelle à des fins personnelles (affouage). Dans le cas contraire, c’est le gestionnaire qui s’en charge. Les revenus de la vente sont restitués aux propriétaires, après déduction des frais d’exploitation.

Exemples :

  • ASLGF du Mont Saint Rigaud,
  • ASLGF du Bas-Dauphiné,
  • ASLGF des Monts et Coteaux du Lyonnais.

Groupement  Foncier Forestier (GFF)

Le GFF est une société civile à vocation forestière. Il a pour objet d’acquérir des parcelles forestières et de les gérer selon ses choix de gestion. Le GFF peut acheter et vendre des parcelles ainsi que des produits. Il dispose d’avantages fiscaux importants (donation, legs…) et n’est pas assujetti à l’impôt sur les sociétés. Il est géré par un conseil d’administration élu par les associés du groupement et une gérance est désignée pour l’administration des biens (achats, ventes, entretien, coupes…). Les statuts sont très libres. Le Kbis délivré par le tribunal du commerce doit comporter le nom de tous les sociétaires.

On peut devenir associé du GF soit en apportant un bien en nature (une parcelle forestière) ou du numéraire (pour acheter de nouvelles parcelles), en échanges de parts du GFF. Le montant des parts est défini lors de la création du GFF et l’apport (nature ou numéraire) est converti en parts. Ces parts peuvent être revendues ou transmises à des héritiers selon les règles définies dans les statuts. L’apport en nature permet de contourner le droit de préférence aux voisins pour les petites surfaces.

On peut définir différents types de groupements forestiers, notamment :

  • le Groupement Forestier Familial : regroupe les parcelles forestières appartenant à une même famille, en général dans le cadre d’un héritage. Il constitue une alternative avantageuse par rapport à l’indivision. Sa gestion est plus formalisée (statuts), mais elle institue une séparation entre le bien physique – les bois – qui gardent leur intégrité au cours du temps, et les parts sociales détenues par les associés, qui peuvent être divisées, transmises, vendues, etc.
  • le Groupement Forestier Citoyen : il a pour objet de regrouper dans une même entité juridique des associés visant à gérer la forêt de façon citoyenne et respectueuse de l’environnement en mettant en commun soit des parcelles (apport en nature), soit des moyens financiers pour acquérir des parcelles forestières, et en assurer la gestion.

Exemples

Conclusion

Pour un territoire donné, et selon les souhaits des parties prenantes qui veulent s’engager dans une démarche responsable et collective en matière de gestion forestière, les possibilités offertes sont les suivantes :

  1. je suis propriétaire de parcelles forestières, je peux :
    1. en rester le propriétaire, mais en confier la gestion à une association ASGLF afin de bénéficier des compétences et de la mutualisation des moyens et de l’expertise d’un professionnel compétent,
    2. vendre mes parcelles à un Groupement Forestier Citoyen qui en assurera la gestion responsable,
    3. céder mes parcelles à un Groupement Forestier Citoyen en échange de parts sociales et devenir un associé du GFC.
  2. je ne possède pas de bois, mais j’ai des moyens financiers disponibles
    1. je fais un apport en capital au GFC en échange de parts sociales et je deviens un associé du GFC.
    2. J’achète des parcelles forestières et je les mets à disposition du GFC en échange de parts sociales.

Remarque : un GFC peut être membre d’une ASGLF, et du fait de ses compétences forestières, prendre en charge l’exploitation des parcelles mises en gestion par les adhérents de l’association.


SICPN : Précisons un peu ce que recouvre cet acronyme barbare :

S : on parle bien d’une Sylviculture, c’est-à-dire d’une action à vocation prioritaire qui cherche à améliorer à la fois la valeur économique ET la fonctionnalité écologique (car les deux sont liées). Dans cette pratique, c’est avant tout l’évolution des bois restants qui dicte les choix. Dit autrement il s’agit de gérer un « capital » (dynamique forestière), plutôt que la gestion d’un « stock » inerte de bois. L’objectif est d’améliorer, par coupes régulières, la qualité économique et écologique de l’ensemble du capital en question.

I : Irrégulière car la forêt est gérée par un traitement qui optimise le potentiel individuel de chaque arbre par des interventions fréquentes ( environ 10 ans) et légères (pas plus 20%), qu’on conduit à une irrégularité en essences, en dimensions et en surface. Et c’est de cette irrégularité spatiale et temporelle que naîtra la pérennité et la continuité du système. D’ailleurs la « vraie » irrégularité est beaucoup plus verticale (étagement de la photosynthèse à tous les étages) qu’horizontale (répartition en catégories de diamètres).

C : Continue car la gestion est réalisée sans coupe rase, en maintenant le couvert forestier. Il s’agit de prélever régulièrement l’accroissement en bois, sans modifier sensiblement le couvert forestier. Sont exploitées les tiges les plus fragiles, dominées ou sans avenir destinées à faire du bois énergie. Sont privilégiés les tiges promues pour devenir des arbres de valeur destinés à faire du bois d’œuvre, quelles que soient les essences, feuillues ou résineuses. La continuité est aussi économique : en gérant les forêts de cette manière, on produit de manière continue du bois, sans à-coups. Et si l’amélioration est bien faite, on produit des bois de meilleure qualité à chaque fois.

PN : Proche de la Nature car la gestion s’inscrit dans le respect des processus naturels et des grands principes qui régissent la vie de la forêt. De ce fait on fera évidemment le choix d’essences adaptées aux conditions stationnelles, et on cherchera à intégrer, dans les actes sylvicoles, les enjeux environnementaux, paysagers et sociaux liés à la forêt…

Sources documentaires

Sur Vauxrenard en particulier

  • BESNARD, A., CHARPIGNY, A., GUBTRI, F., TURC, J.-C., 1971. Monographie communale de Vauxrenard, Rhône. Ecole supérieure d’agriculture d’Angers.
  • LERICHE, O., 1996a. Vauxrenard en Pays Beaujolais. Entretiens avec des exploitants agricoles de Vauxrenard. ENITA Bordeaux
  • LERICHE, O., 1996b. Vauxrenard en pays Beaujolais. Rapport de stage ENITA Bordeaux.
  • MATHIEU, D., 1997. Vauxrenard. Histoires d’un village.
  • PRADY, B., 1975. Structures des exploitations agricoles dans la commune de Vauxrenard (Rhône). Université de PARIS X-Nanterre.
  • Pré-étude expérimentale d’aménagement foncier agricole et forestier. Commune de Vauxrenard., 1988. Direction départementale de l’agriculture et de la forêt du Rhône

Sur la forêt en général

  • GADAULT, T., DEMEUDE, H., 2020. Massacre à la tronçonneuse. Climat, parasites, crise budgétaire… Nos forêts en état d’urgence., Cherche Midi. ed.
  • LAUSSEL, P., BOITARD, M., du Bus de Warnaffe, G., 2017. Agir ensemble en forêt. guide pratique, juridique et humain, Charles Léopolde Meyer. ed.
  • ONF, 2008. L’élu forestier. Les fondamentaux. Guide de la forêt à l’usage des communes.
  • SORNAY, 1934. Les forêts du département du Rhône.
  • D’AMECOURT, A., 2015. Les chiffres clés de la forêt privée française.
  • Castagneyrol, B., 2016. L’homogénéisation des forêts diminue la diversité de leurs services écosystémiques.
  • Gaspard D’ALLENS, 2019. Main basse sur nos forêts, Reporterre. SEUIL.
  • Mémento de l’inventaire forestier. Mine d’informations sur la forêt française, le Mémento de l’inventaire forestier de l’IGN présente le résultat de l’inventaire de l’institut. Forêt [WWW Document], 2019. URL http://www.ign.fr/institut/kiosque/memento-linventaire-forestier (accessed 1.22.19).
  • MARTIN, M.-L., SUSSE, R., TOMASINI, J., PICHERY, C., Bruciamacchie, M., 2020. Les apports de la futaie irrégulière sur les différentes fonctions de la forêt. Forêt Nature 31–47.
  • Bruno ROLLAND, BRUNEL, M., RIBATTO, E., VASSEUR, Y., n.d. Étude sur les vieilles forêts dans le Beaujolais Nord. Bois de la Croix des Oncins. Monsols.
  • Du Bus de Warnaffe, G., Angerand, S., n.d. Gestion forestière et changement climatique. Nouvelle approche de la stratégie nationale d’atténuation. La forêt.
  • DROUET, F.-X., n.d. Le temps des forêts. Vidéo KMBO Distribution Production films cinéma édition DVD. URL https://www.kmbofilms.com/le-temps-des-forets (accessed 2.16.19).

Des ressources pour agir

RAF : Réseau pour les Alternatives Forestières. : http://www.alternativesforestieres.org Le RAF, créé en 2008,  invite chacun, consommateur de bois, propriétaire, promeneur, bûcheron, scieur,…à se préoccuper de la gestion forestière de son territoire et à agir individuellement ou en collectif. 30, avenue de Zelzate 07200 Aubenas. Tel. 09 72 47 75 31 contact@alternativesforestieres.org

Pro Silva France : https://prosilva.fr/ Pro Silva est une association de forestiers (propriétaires, gestionnaires, professionnels et amis de la forêt) réunis pour promouvoir une « sylviculture mélangée à couvert continu », basée sur le traitement irrégulier et respectueuse des processus naturels des écosystèmes forestiers (SICPN)

Canopée Forêt Vivante : https://www.canopee-asso.org Canopée est une organisation fondée en 2018 qui émerge du besoin critique de construire un contre-pouvoir citoyen pour mieux protéger les forêts en France et dans le monde.

SOS Forêt  : https://sosforetfrance.org/ Le collectif SOS Forêt, créé en Lorraine en février  2011. Il a pour but de contribuer à élaborer et à faire adopter une autre vision de la gestion forestière et de la filière Bois qui optimise les apports sociaux, écologiques et économiques des forêts à court et long terme, pour le bien de tous, aujourd’hui et demain. Régis LINDEPERG, regis@lindeperg.fr

CRPF Auvergne Rhône Alpes. Localement contacter  Xavier Salembier (Col de Crie, Monsols), Bureau : 04.74.04.74.43 Portable : 06.99.26.12.73 Mail : salembier@cnpf.fr

Fibois 69, Interprofession Forêt-Bois du Rhône : Kévin Bazile, (210 Boulevard Vermorel – 69400 Villefranche sur Saône), Bureau : 04 74 67 21 93, Mail : contact@fibois69.org

PEFC Rhône-Alpes : Emeric BIGOT (Parc de Crécy, 18 Avenue du Général de Gaulle, 69 771 Saint-Didier-au-Mont). Bureau Tél : 04 72 53 64 84. Mail : rhonealpes@pefcaura.com

Expert Forestier – membre ProSilva : Jean-Loup Bugnot (90 rue du Stand 01000 Bourg en Bresse) Bureau : 04 74 24 07 42, Portable : 06 85 02 77 32 Mail : jean-loup.bugnot@wanadoo.fr

Daniel Mathieu, janvier 2021